Laboratoire de Physique de la Matière Condensée
Notre laboratoire développe des expertises en rapport avec les nouveaux matériaux à grandes potentialités technologiques : les oxydes complexes ferroïques et les matériaux microstructurés et surfaces fonctionnelles.
Le but de nos recherches est double :
- développer de nouveaux matériaux sous formes massifs, films minces et nanostructures,
- explorer leur potentiel d’application dans les domaines de l’énergie (stockage de l’énergie électrostatique, photovoltaïque, piézoélectrique) et l’électronique (mémoires ferroélectriques).
Nous appuyons nos théories et menons nos projets avec des méthodes et outils technologiques avancés, en utilisant un large éventail de techniques de caractérisation.
Domaines de recherche
L’activité de recherche du LPMC s’organise autour de trois thèmes fédérateurs :
- Oxydes complexes fonctionnels (OCF)
- Matériaux pour l’énergie : stockage de l’énergie électrostatique, électrocaloriques, photovoltaïques à bases de multiférroïques, piézoélectriques
- Films minces et super-réseaux ferroïques pour des applications en électroniques
- Modélisation de systèmes topologiques ferroïques
En savoir plus sur la thèmatique OCF
- Ingénierie des surfaces (IS)
- Films minces composites
- Matériaux pour la photocatalyse
- Revêtements anti-corrosion
- Propriétés tribologiques
En savoir plus sur la thèmatique IS
- Matériaux à faible dimensionnalité (MFD)
- matériaux 2D
- films minces
- nanoparticules
Domaines d'application
- Microélectronique
- Énergie
- Santé
- Mécanique
Rendre les ordinateurs et les smartphones plus efficaces sur le plan énergétique grâce à de nouvelles mini-structures
De nos jours, les matériaux intelligents jouent un rôle crucial dans la prochaine génération d'appareils et de capteurs intelligents, de maisons intelligentes, d'appareils autonomes et de robotique. Les matériaux nanostructurés ouvrent de nouveaux horizons en apportant leur multifonctionnalité et réduisent la consommation d'énergie.
Dans ce contexte, le LPMC s'inscrit dans un partenariat au sein du consortium RISE ENGIMA, impliquant les partenaires académiques de deux États membres de l'UE, des universités de pays tiers (Maroc et Russie) et une PME non académique d'Ukraine.Le consortium a défini un objectif de recherche pour explorer les couplages magnétiques / piézoélectriques de nanostructures et de superréseaux pour obtenir de nouveaux matériaux ferroïques avec des fonctionnalités magnétoélectriques et multicaloriques géantes qui ont des applications potentielles comme capteurs magnétoélectriques et appareils de télécommunication.